Emily Damari

Emily a 27 ans. Elle est israélo-britannique, sa mère est originaire de la région du Kent.

C’est une jeune femme pleine de vie et de projets. Sur son compte Instagram elle a écrit : “on ne vit qu’une fois, mais si on le fait bien, une fois suffit”.

La vie d’Emily a tragiquement basculé en ce matin du 7 octobre, jour de l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas.

Au kibboutz Kfar Aza, où vit la famille, des dizaines de kibboutzim ont été assassinés, mutilés et enlevés. Ce sont des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants, victimes de la barbarie du Hamas.

Emily ne leur a pas échappé.

Son frère Tom, qui a survécu à l’attaque avec son épouse et ses deux filles, témoigne : “Son dernier message était à 10 heures du matin, Emily y indiquait qu’un terroriste était dans son appartement et lui tirait dessus”.

L’autre frère d’Emily, Sean, a réussi à sauver trois familles du kibboutz, surprises dans leur sommeil par l’attaque innommable des hommes du Hamas, aidés de gazaouis complices.

Bar Kislev, un ami du même quartier de Kfar Azza et qui a survécu à ce Shabbat noir, a rapporté plus tard dans une interview sur la Douzième chaîne qu’il avait vu la voiture d’Emily circuler vers 11 heures dans leur quartier. Il a vu le véhicule conduit par un terroriste puis s’arrêter devant sa maison. Il a alors entendu des discussions en arabe avant que la voiture ne fasse marche arrière et roule rapidement en direction de Gaza.

Selon lui, c’est à ce moment qu’Emily et les jumeaux Gali et Ziv Berman ont été enlevés. Il a été témoin d’autres enlèvements, tous survenus dans un laps de temps d’une heure.

Sur les 37 résidents du quartier dit « des jeunes » du kibboutz Kfar Aza, onze ont été assassinés et sept ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza.

La famille Damari, meurtrie par la disparition d’Emily, a reçu les témoignages d’anciens otages à Gaza, qui confirment l’y avoir vue lors de leur captivité. En janvier 2024 : l’ex-otage Dafna Elyakim, 15 ans déclare dans une interview à la télévision israélienne, que lors de sa captivité dans les tunnels du Hamas, elle y a rencontré cinq femmes otages qui ne sont toujours pas revenues : Liri Albag, Naama Levy, Romy Gonen, Agam Berger et Emily Damari.

Selon le porte parole du Ministère Américain des Affaires Étrangères, Emily Damari fait partie de ces femmes que le Hamas ne veut pas libérer, pour que le monde ne sache pas ce qu’elles ont vécu lors de leur séquestration à Gaza.

Edité par Florence Szyferman