Lettre ouverte aux candidats aux élections européennes

Objet : l’Europe face à la situation des otages européens aux mains du Hamas – conséquences sur l’insécurité et l’éducation en France - comment lutter contre le financement du terrorisme et l'enseignement de la haine ?


Mesdames et Messieurs les candidats aux élections européennes,


L'Association TOUS 7 Octobre, mouvement apolitique et citoyen, créée en France pour donner de la visibilité au sort des otages, engagé pour les valeurs de paix et de justice, sollicite une clarification publique de votre position vis-à-vis du pogrom du 7 octobre et de ses conséquences pour l’Europe.

Le Parlement européen va bientôt se doter de nouveaux députés, chargés de représenter les citoyens européens. Nous vous alertons sur le sort tragique des otages et vous interrogeons sur les mesures que vous envisagez pour favoriser leur libération, empêcher le financement du terrorisme et protéger l’éducation des enfants, en tant que candidat(e) aux élections européennes. Nous attendons une réponse publique qui nous permette d’orienter notre choix électoral. 

Depuis maintenant plus de six mois, les otages sont isolés, séparés de leur famille, parfois malades et ne disposent pas des médicaments dont ils ont besoin. Des otages ont été violés, assassinés, démembrés : ils sont en danger de mort à chaque instant.

Nous ne comprenons pas l’absence d’information sur le sort des otages et l’invisibilité publique de leur situation tragique.

Nous ne comprenons pas que l’Union Européenne ne soit pas mobilisée pour le retour des otages. A minima les citoyens européens devraient bénéficier de la protection et de l’action des institutions européennes.

Aujourd’hui, parmi les otages captifs du Hamas, au moins six sont citoyens européens :

 

L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestiniens in the near East) est l’organisme des Nations Unies pour soutenir les réfugiés palestiniens arabes exclusivement (aucun Druze, Bahai ou Samaritain ne peut en bénéficier – ces minorités sont maintenant totalement intégrées). UNRWA est en charge de l’éducation et des infrastructures à Gaza depuis 1949. Contrairement au Haut Comité pour les Réfugiés de l’ONU, UNRWA perpétue ad vitam æternam le statut de réfugié, en empêchant activement l’intégration des réfugiés dans leur pays d’accueil. Son siège est à Gaza, sous contrôle exclusif du Hamas depuis 2008. Des employés de l’UNRWA ont participé directement aux attaques du 7 octobre. UNRWA gère la logistique pour le gouvernement de Gaza, c’est-à-dire le Hamas. Les otages libérés témoignent qu’ils ont été séquestrés, et souvent enlevés, par des membres de l’UNRWA. 

La France est une république laïque et sociale, où toutes les croyances et opinions cohabitent dans le respect mutuel. Nous avons créé l’Europe comme havre de tolérance et de paix. Le droit français protège les personnes de la haine raciale. Le droit pénal européen prévoit des sanctions pour tout financement direct ou indirect d'une entreprise terroriste.

5. Pensez-vous que la décision de financer l’UNRWA soit conforme aux valeurs de l’Union Européenne? 

6. Pensez-vous que la paix au moyen orient soit possible si UNRWA continues es activités sans changer de statut et de mandat ?


Le rapport « Colonna » rendu public en avril 2024 démontre l’existence de matériel scolaire antisémite dans les écoles soutenues par l’UNRWA (page 32). Les événements tragiques : attentats, assassinats, qui ont ponctué les années 1990 et 2000 nous rappellent que le poison s'installe profondément, font écho à la tragédie du 7 octobre. , renforcent nos inquiétudes quant à la sécurité des citoyens et à la nécessité de promouvoir une éducation fondée sur la tolérance et le respect mutuel. Bien que l'UNRWA favorise le jihad dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, son matériel « éducatif » est diffusé plus largement. 

En plus des enseignements au sein de l'UNRWA, une dérive idéologique s'installe dans les pays de l'Union européenne au sein des établissements d’enseignement et même les écoles primaires où des propos, des échanges entre élèves révèlent une propagation de la haine, du racisme et de l’antisémitisme.

7. Comment l’Europe peut-elle protéger ses citoyens de la menace sécuritaire posée par UNRWA?

8. Comment pouvons-nous protéger les enfants dès l'école primaire des conséquences des enseignements de l’UNRWA ?

9. Quels outils proposez-vous pour aider les présidents d'universités, les directions d'école et aussi et surtout les enseignants?

 

Nous vous remercions par avance pour votre retour et restons à votre disposition pour tout échange et rencontre.