Gali Berman

Gali Berman est un jeune homme de 26 ans, il grandit au Kibboutz Kfar-Aza où vit sa famille depuis 35 ans. Avec son frère jumeau et meilleur ami Ziv, ainsi que ses deux frères aînés Idan, 32 ans et Liran, 36 ans, ils aident leur mère Talia à prendre soin de leur père atteint de la maladie de Parkinson.

Gali est un jeune homme sensible, affectueux et altruiste, qui fait toujours passer les besoins des autres avant les siens. Avec son frère jumeau, Ziv, dont il est inséparable, ils parcourent le monde pour leur carrière dans l’industrie de la musique.

Leur frère aîné, Liran, les décrit comme des jumeaux fun, aimants et affectueux. Malgré leur différence d’âge de 10 ans, il partage avec eux leur passion pour le Liverpool Football Club et le hip-hop, en particulier Kanye West. Entre frère, ils aiment faire la fête et se détendre autour d’une bière. 

Le matin du 7 octobre, Gali  se réfugie chez un voisin dans une chambre forte distincte de celle de son frère Ziv. Exceptionnellement, Liran, ne passe pas Simha Thora en famille cette année à cause du Covid récent de sa femme. Au moment de l’attaque, Liran est chez lui à Zichron Yaakov, ce qui explique qu’il ait vécu les événements traumatiques à distance. Quand les sirènes retentissent, Liran prend dés lors des nouvelles de ses jeunes frères jumeaux leur demandant s’ils allaient bien et s’ils étaient en sécurité. Il perd le contact avec Gali à 10h30. 

Au milieu de la nuit et presque 18 heures après le début du massacre, les parents de Gali sortent de la chambre forte, alors que son autre frère Idan n’en sort que dans l’après-midi du 8 octobre. Au lendemain de l’attaque, les jumeaux ont disparu. 

La famille Berman est désespérée, elle reste suspendue aux nouvelles données par l’armée. Après dix jours et d’innombrables funérailles, parfois plusieurs le même jour, les Berman sont informés par les forces de défense israéliennes que les jumeaux, Gali et Ziv Berman, sont retenus en otage par le Hamas. “Quand on nous a dit qu’ils avaient été enlevés, nous étions heureux” déclare Liran au Guardian.”

“C’est une chose étrange, une lueur d’espoir”. 

Liran, épuisé de chagrin après avoir assisté à 9 enterrements en une semaine, se confie : sa famille est dévastée et leur vie ne sera plus jamais la même.

A Kfar Aza, sur 400 habitants, 60 sont morts et 18 sont otages à Gaza.