Itay Svirzky

Itay Svirzky, un nom qui résonne avec une douceur et un dévouement qui ont marqué ceux qui ont eu la chance de le connaître. Voilà un homme dont la vie a été tragiquement interrompue, mais dont l'héritage de gentillesse, de calme et de dévouement continuera à illuminer la vie de tous ses proches.

À l'âge de 38 ans, Itay était bien plus qu'un simple fils, frère ou ami. Il était une figure aimante, un pilier de sa famille et de sa communauté à Tel Aviv. Modeste dans ses actions et généreux dans son cœur, Itay était l'oncle rêvé pour ses neveux et nièces, ainsi que pour les enfants de ses amis. Sa présence tranquille et son engagement indéfectible envers ses proches étaient les pierres angulaires de sa personnalité.

Né dans la chaleur du kibboutz Beeri, Itay était profondément attaché à ses racines et à sa famille. Ses visites régulières à ses parents, Orit et Rafi, étaient empreintes d'amour et de respect pour la terre qui les avait vus grandir. Sa mère, une militante dévouée pour la paix au sein de l'association Women Wage Peace, a partagé avec lui cette passion pour un avenir meilleur, marqué par la coexistence et la compréhension mutuelle.

C'est lors d'une de ces visites, un samedi matin paisible, un shabbat, que le destin a frappé cruellement. Itay se trouvait chez ses parents à Beeri lorsque des terroristes du Hamas ont semé la terreur dans leur communauté. Dans un acte de courage et de détermination, Itay et sa mère se sont réfugiés dans la pièce sécurisée de la maison, cherchant à protéger leur vie et leur amour mutuel.

Malheureusement, malgré leurs efforts désespérés, la communication avec eux a été brutalement interrompue à 10h. Les jours qui ont suivi ont été empreints d'angoisse et d'incertitude, alors que la communauté se mobilisait pour retrouver Itay et ses parents. Mais le destin en avait décidé autrement.

Le 20 octobre, les dépouilles des parents d'Itay ont été retrouvées, plongeant la famille dans un deuil insurmontable. Leur fils bien-aimé, Itay, était porté disparu, retenu en otage dans la bande de Gaza. L'attente insoutenable a pris fin le 16 janvier 2024, lorsque la triste nouvelle de sa mort a été confirmée.

Les mots touchants de sa Soeur, Merav : « Il est regrettable que cela ne se soit pas terminé pour lui aussi le 7 octobre. Il aurait ainsi échappé à 99 jours de peur et de mort », a ajouté Merav. « Il a été abattu par le Hamas, apparemment sous l’effet du stress provoqué par une frappe à proximité »

Rédactrice : Aurélie Rotardier