Yossi Sharabi

Yossi Sharabi avait 52 ans. Luso-israélien, il exerçait le métier de directeur marketing au sein de l’entreprise “Be’eri Printing Press”.

C’était un père de famille heureux qui résidait au kibboutz Be’eri, dans le sud d’Israël.

La famille Sharabi a été durement touchée par le pogrom du 7 octobre, perpétré par les terroristes du Hamas et des gazaouis complices. Plusieurs de ses membres ont été assassinés ou pris en otages, surpris dans leur sommeil au petit matin de ce Shabbat tragique.

Le frère cadet de Yossi, Eli, est à ce jour toujours otage à Gaza.

Ofir Engel, le petit ami de sa fille Yuval, agé de 18 ans, a été libéré après 54 jours de captivité, suite à un accord de libération avec le Hamas.

Dès la mi-janvier Tsahal avait recueilli suffisamment de renseignements pour annoncer à sa famille que Yossi Sharabi n’était plus en vie. Il serait probablement mort suite à une attaque de l’armée de l’air israélienne contre un bâtiment voisin de celui où il était détenu, aux côtés d’Itay Svirsky, assassiné quelques jours plus tard par le Hamas.

Selon l'enquête, Tsahal avait identifié une cellule terroriste dans un bâtiment de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. De nombreuses armes s’y trouvaient, destinées à une attaque imminente contre l’armée israélienne. Ce bâtiment fut donc détruit, s’effondrant sur les terroristes, causant également des dommages à l’immeuble voisin, où Yossi était retenu prisonnier du Hamas.

Yossi Sharabi laisse trois orphelines : Yuval, Ofir et Oren, ainsi que son épouse Nira.

Celle-ci a courageusement témoigné, alors qu’elle se trouvait à l’intérieur de sa maison brûlée, de chaque instant de l’attaque subie dans le kibboutz Be’eri .

Elle espérait encore à ce moment-là le retour de son époux.

Sharon, le plus jeune frère de Yossi, a survécu mais a perdu sa femme et ses deus filles lors du pogrom du 7 octobre qui fit 123 victimes rien que dans le kibboutz Be’eri.